D’écrire de photographier, le traitement de texte, l’appareil photo sur pellicules religieusement rangées après utilisation pleine d’espoir en suspend, avant de ramener tout ça au labo plus tard, après les nombreux hasards des douanes peu ou prou d’humeur à ce qu’elles ne passent pas dans les rayons X d’époque, deux objets dont on fait face et de la même nature, poursuite de sa main, de l’esprit pour rendre sa vision du monde forcément fausse et unique, le mot et l’image en soi, idéogrammes relatant son mystère, la page typographiée, le choix et le tirage quand il y a, sont le produit d’une expression particulière, papier compris quand il le peut.
Écriture d’un instant, regard sur le monde avec son passé et son présent en bandoulière alignés grâce à un geste technique, de réunir en un même espace, ces codes aux entrées multiples, simplicité et rigueur au long cours, des décennies de pratique, simple en apparence. Dans un monde sans quartier, on tranche sans subtilité, alors dans son inutile vie, il poursuit à son rythme cet étrange fil.
La compréhension des phénomènes, et d’exercer celui maintenant dépassé avec le déversoir d’images numériques, d’écrivain-photographe et la noblesse d’un art non reconnu socialement.
Il reste que les mots transmettent quelque chose de plus amer, de sombre, la photographie y préserve une once d’espoir, ses rêves de toujours, des marinas tropicales, des Swann, des Requins, le son des drisses sur les mats telles des clochettes pour vaches des eaux au repos des embarcations d’avant le désordre d’une société dépouillée de culture, sucée jusqu’à la moelle de sa vibration, vidée de l’art sophistiqué de l’approche de l’âme des êtres, lente parfois, silencieuse et profondément risquée. On la retrouve en se créant des situations qui ne se parle pas, uniques pour érudits en songes et poètes anonymes, qui mettent au-devant les souffles les plus légers des jeunes filles soupirantes sous les feuillages de l’été, retrouvés autour du monde lorsqu’on le parcourt seul et uniquement en solitaire, la voie ultime, efficace pour débusquer cet univers de légendes apprises depuis les époques les plus reculées, lorsque sensibilité représentait l’élévation suprême d’un homme.
Retour à la gesticulation, du mouvement inutile, des croisades aux idées fixes, d’un seul et même canal, espace étriqué de la planète qui fût terrain de rêves et qui fuit vers d’autres ambitions hasardeuses de course à l’argent, de l’explication de tout même ne sachant rien, des silences vertueux qui devraient représenter l’alpha et l’oméga des penseurs, des sages, un rocher ou s’asseoir dans la ville résignée à s’étouffer de trop engloutir et d’un seul coup, ce qui mettait une vie pour en faire le tour, et pour certains continuent à ce parcours millimétré qui aux yeux des autres, n’avance pas et fait bien rire le jeune à trois sur une trottinette, barbares non éduqués ou si peu.
Les rêves de voyages et puis...le temps est passé si vite.
Faut que j'achète de l’air, mais l’air c’est cher !
Historien d’art de formation à la Sorbonne, Auteur-Photographe d’itinéraire personnel non revendicatif, depuis les années 90 selon les critères classiques de l’altérité de la découverte et de la curiosité, vers l’Appel de l’Extrême-Orient, non d’un palmarès de destinations selon le standard actuel, François Montagnon s’investit dans les NTIC. Passionné de langues, il poursuit aujourd’hui ses recherches en Français Langues étrangères (FLE) et l’écriture en mouvement malgré la sensation d'échec tant les valeurs du monde ont été modifiées par le petit bazar à écran portatif plasma qui s'apparente à la drogue.
Ouvrages déjà publiés :
2016
http://lakanalabouledor.canalblog.com/
http://doigtdutheravada.canalblog.com/
2017
http://nosamities89.canalblog.com/
JUILLET 2020
NOUVEAUTÉ septembre 2022
L’occupation japonaise en Corée pendant le conflit de la Seconde Guerre mondiale, Jo-Gook Min-Ho est enrôlé de force comme tant de jeunes Coréens aux avant-postes industriels pour travailler afin d’enrichir gratuitement l’Empire du soleil levant, il est emmené au même titre que des prisonniers chinois sur l’île de Kyūshū, au sud sur le rocher de l’enfer d’Hashima la Cayenne du pacifique nord, le vaisseau fantôme appelé aujourd’hui Gunkan-jima.
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Biographie
Un monde sans le génie humoristique-
ONE WEEK-BUSTER KEATON-avril 1919
Charles TRENET Le poète en lettres d’Or, Le revenant”, Au bal de la nuit, Pâte à papier. Son image de joyeux drille ; l’a énormément desservi, cantonné au presque ridicule pour cacher son homosexualité, emprisonné avec son jardin de fleurs de plastique, l'arrosant même pour sourire de sa différence, l’on oublie avec ses 400 textes de chansons, tombés du ciel, ce génie naturel de rimes sonores et imagées en même temps. Des compositions qui enserrent la douleur pour qui sait lire tous comme les poètes français depuis La balade des pendus de François Villon, satyre drolatique.
Quel est donc ce beau château
Dans un panache de fumée
Dominant le grand plateau
Ou s'entasse des ramés
Ce vieux manoir fantastique
N'est en faite qu'une fabrique
Ou des hêtres vont connaître
Une deuxième façon de naître
Pâte pâte pâte à papier
Pâte pâte pâte à papier
C'est le bruit de l'usine
Dont on entend les machines
Qui font que le métier
De la pâte à papier
https://www.youtube.com/watch?v=xta7xvIp90w
https://www.youtube.com/watch?v=amfHfLxsc1E
https://www.youtube.com/watch?v=P3XQRf4Oz2I
Merci à Randy Newman pour son oeuvre exeptionnelle, le Ragtime et la Louisiane.
João Gilberto le maître, ange de la musique envoyé sur terre, enregistrement magistral.
https://www.youtube.com/watch?v=U40G802C62s
https://www.youtube.com/watch?v=GuoR5FKFFqs&t=18s
João Gilberto, Gal Costa & Caetano Veloso -
TV Tupi 1971, São Paulo, Brasil
Merci à Chopin...
Ma collection particulière, Gérard Manset artiste complet, une oeuvre unique, un univers en soi, la poésie tombée du ciel.
"Je suis, tout d’abord, quelqu’un de studio. Je me considère comme un plasticien du son. Je n’ai rien à voir avec la chanson française, c’est un terme réducteur. Si je devais me définir, ce serait comme auteur-compositeur-interprète". https://drive.google.com/file/d/1eLpMdDN9PTmDQMOHbp6tkxVChXAZJ_hl/view?usp=sharing
: écoute
https://drive.google.com/open?id=1ub0JEkup_HdIGA2Me2b1g4I4PfigVMCr